Marais, canaux, océan, île : histoires d'eau

Publié le par Julien

Départ : Granzay-Gript
Arrivée : Ile de Ré
Longueur de l'étape : 148,62 km
Temps de parcours : 9h17m14s
Météo : ensoleillé et chaud
Argent dépensé : 0 euros

C'est une journée motivée par ma destination et par le beau temps qui me fait lever facilement et plein d'envie. En effet, Adèle m'a i diqué que sa maison de famille sur l'Ile de Ré est actuellement occupée et qu'il reste de la place. Même si du coup, cela me rallonge de toute la longueur de l'île mon iti éraire, je ne veux pas rater cette occasion. Je me lance tête baissée dans ces décors toujours aussi vastes.

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Rapidement, je tombe sur les marais poitevins, région couramment appelée Venise verte. Je longe un premier canal, le canal du Mignon qui sur ma carte semble couper celui de la Blanche un peu plus loin. Malgré mes efforts, je n'arriverai jamais à cette jonction. J'effectuerai donc un de ces demi-tours que les cyclistes n'apprécient guère après quelques kilomètres sur une route de cailloux. J'arriverai plus loin à rallier enfin la Blanche.

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J'aime longer les cours d'eau, ils offent de la vie et du mouvement avec leurs reflets qui permettent d'alimenter mes pensées.

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Une pause au début du canal qui rallie Marans à La Rochelle pour attaquer la dernière partie de la journée. Je suis impatient d'atteindre le pont de l'Ile de Ré, indicateur de la dernière trentaine de kilomètres à parcourir.

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A l'entrée de la ville d'Esnandes, Je suis comme hâpé par l'appel de l'Océan malgré un vent de face. Mes jambes redoublent d'effort pour retrouver cette étendue d'eau, laissée en Mer du Nord. Rapidement, j'aperçois enfin cet horizon bleu.

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Je longe dès lors la côte, bordé par l'Atlantique.

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Après quelqies kilomètres bien agréables, je me retrouve au pied de ce pont à traverser.

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Le vent à ce mment n'est pas très puissant, ou bien mon envie me fait oublier la difficulté de la traversée, mais elle me paraît au final assez aisée.

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Une fois sur l'autre rive et les roues sur l'île, c'est un vrai régal, les pistes cyclables sont partout et l'île est aménagée pour le vélo. Il est agréable d'arriver dans ces conditions.

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Je me faufile entre les marais salants.

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Je me perds un peu sur l'île et ne rend certainement pas la route la plus courte. Cela a pour effet de me faire traverser l'île en 40 kilomètres, cone les 35 annoncés. Mais le décor est tel que je ne rechigne pas à me perdre. Si je n'avais pas déjà le poids de la journée dans les jambes, je pense que j'aimerais m'y perdre indéfiniment. Je souhaite cependant ne pas arriver trop tard car je suis attendu et je veux me poser enfin. Je tombe au bout de l'île sans mz rappelr de l'adresse exacte. Je suis passé dans la bonne rue mais je n'ai plus le numéro. Je demande alors u patron d'un bar sur la plage de la Patache si je peux recharer mon iPad pour avoir accès au mail avec l'adresse exacte. C'est donc quelques minutes après que j'arrive au bon numéro de la route du Fier. Le jeu de mot est facile mais je ne suis pas peu fier de retrouver la famille d'Adèle en train d'entamer uepartie de boules à mon passage de portail. Je souffle...

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Publié dans France

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